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Les sites à visiter
L'ASER a participé à la mise en place de nombreux sites :
Le Musée de la Glace, à Mazaugues
Visitez le site internet du musée : www.museeglace.fr.st
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Le Castellas de Forcalqueiret
Un peu d'histoire : les archives de Marseille nous apprennent que,
entre 1213 et 1230, Raimon-Geoffroi, Vicomte de Marseille et Geoffroi
Reforciat son fils, achètent des domaines dont le château
de Rocbaron, dans la région de Forcalqueiret.
Implanté sur un promontoire escarpé du massif de
Themé, le château fort domine la plaine de 130
mètres environ. C'est l'édifice militaire
médiéval le plus important du Var. Le sommet du piton est
entièrement entouré d'un mur d'enceinte qui renferme le
château et le village, un profond fossé (douve
sèche) complète le dispositif de défense.
Fortement remanié au XVème siècle, comme l'atteste
le "pris faict" de la construction de l'imposant logis, improprement
appelé "Donjon" en 1416, il est abandonné
définitivement au cours du XVIIème siècle. Dans
l'intervalle, après la mort de Geoffroi Reforciat, la seigneurie
demeure 320 ans dans la famille d'Agoult, puis devient le fief
militaire d'Hubert de Vins, chef du parti catholique, pourchassé
par les protestants.Vers le milieu du XVIIème siècle, le
château est très vraisemblablement démantelé
et abandonné. La seigneurie appartient ensuite à Louis
Palamède de Forbin, puis à Louis Sauveur de Villeneuve en
1742. Ses descendants la conservent jusqu'en 1781, date ou elle est
transmise à la famille de Pontevès. Au début du
XXème siècle, des propriétaires roturiers se
succèdent jusqu'en 1978. La municipalité rachète
alors la parcelle comportant le château.
L' ASER a effectué et effectue encore de nombreuses campagnes de restauration et de fouilles au Castellas.
Le site peut être visité avec un guide. Une salle d'exposition peut se visiter, elle se trouve en la Mairie de Forcalqueiret.
Des expositions, conférences et concerts sont organisés pour faire revivre ce joyau du patrimoine du Var.
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Le musée de la nécropole Louis Cauvin de Garéoult
Un peu d'histoire : le site de la nécropole de la rue
Louis Cauvin présente une grande variété dans les
types de sépultures : à l'époque gallo-romaine, on
découvre deux types de tombes :
- des tombes à incinération. Il s'agit de fosses
aménagées pour recevoir des urnes en verre ou en
céramique, ou bien des amas d'os. Une grande partie du mobilier
se trouve avec les restes du défunt.
- des tombes à inhumation. Certaines sont déposées
dans des fosses revêtues de tuiles sur leur fond et leurs
côtés. Elles sont recouvertes de tuiles plates ou rondes.
Le mobilier consiste en "vaisselle de table", lampes à huile et
divers objets : épingles à cheveux en os, clous de
chaussures...
De la fin de l'Antiquité jusqu'au XIIème siècle,
on constate une disparition de dépôts
d'incinération et un changement d'orientation des
sépultures (les inhumés ont la tête vers l'ouest).
Les inhumations se font en pleine terre. Certaines sont recouvertes de
dalles calcaires. La prépondérance de la part des hommes
révèle une forte mortalité des classes jeunes et
masculines due aux conflits, et des conditions de vie difficiles.
Au Moyen-age, l'orientation des sépultures change à
nouveau. Les tombes ne sont pas tapissées et sont souvent
creusées dans les enclos gallo-romains. Les sujets sont
globalement plus grands et les conditions de vie restent difficiles
comme l'attestent de nombreuses pathologies osseuses mais tout de
même moins fortement que pendant la période
précédente. Au cours de siècles, la
nécropole a évolué dans son espace, en se
resserrant progressivement vers l'église.
En collaboration avec l'A.S.E.R., qui a effectué les fouilles de
la nécropole, la mairie de Garéoult a ouvert une salle
d'exposition dans laquelle vous pourrez découvrir :
- une vitrine dans laquelle est exposé le matériel
funéraire (récipients, verreries, lampes à huile,
etc.)
- de nombreux panneaux présentant les modalités et résultats des fouilles.
- une fresque représente un paysage de la plaine de Garéoult aux premiers siècles avant notre ère.
- une tombe sous tuiles et une urne funéraire, rappelant les rites antiques.
horaires
d'ouverture : le lundi de 14h à 18h - du mardi au
vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h30 - le samedi
de 9h à 12h
Renseignements au 04.94.86.39.24
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La bergerie des Maigres, à Signes
Il
y a plus de 4000 ans, les premiers éleveurs-agriculteurs du Var
se sont installés sous un abri, aujourd'hui une bergerie
abandonnée, et y ont peint des figures humaines et
géométriques. Ces témoignages exceptionnellement
rares de leur passage ont été récemment
découverts, restaurés et étudiés par l'
ASER.
Un peu d'histoire : la
bergerie a été construite sur le flanc d'un rocher
dolomitique à la limite des communes de Signes et de Mazaugues.
Il s'agit d'un ensemble de bâtiments à vocation agricole
et pastorale: un cabanon à deux niveaux et une bergerie à
piliers centraux de l'époque moderne. Les parois du rocher
à l'intérieur de la bergerie portent encore de nombreuses
peintures de la fin du Néolithique (fin du IIIème
millénaire avant notre ère) avec personnages et animaux,
ainsi que des gravures médiévales (personnages masculins
à mains palmées, divers signes).Il n'y a pas vraiment de
scènes. Certaines gravures ont été
dupliquées jusqu'à l'époque moderne, une
particularité que l'on retrouve dans d'autres sites ornés.
Même
si aucun vestige ne permet de supposer l'existence d'une bergerie au
Néolithique, le site a donc été occupé de
tout temps pour ses particularités physiques: son exposition au
sud et son humidité, aussi utiles aux peintres de le
Préhistoire (raisons symboliques) qu'aux bergers de
l'époque moderne. Différents vestiges de l'occupation du
site ont été découverts: céramique,
industrie lithique et osseuse, faune,...
Aujourd'hui,
le site est fermé pour mieux le protéger. Des chantiers
de restauration ont été entrepris pour consolider le
bâti et nettoyer les parois et les recherches sur place
continuent.
Des visites guidées sont organisées sur demande en s'adressant à l' ASER. Renseignements au 04.94.86.39.24.
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L'ethnosite, à Le Val
Sur
un terrain de six hectares, en milieu de collines, l'ASER met en place
un ethnosite : un parcours où le tout public peut voir et mieux
comprendre ce qu'était la vie quotidienne autrefois loin du
village et des terres cultivées. Les métiers de la
forêt, les activités ponctuelles, les artisanats du bois
et de la pierre y sont restitués à travers la
constructions de diverses structures. Des expérimentations sont
présentées : montage de la céramique, confection
des peintures avec des pigments naturels, distillation du
genévrier oxycèdre ou cuisson du charbon de bois.
A voir :
- un agachon : poste maçonné pour la chasse aux oiseaux le vallon des artisanats
- cabanes de
charbonniers, charbonnière, chaudron, four à cade, pierre
à cade, four à chaux un clos à abeilles
- mur en pierre
sèche avec niches pour les ruches un puits et ses divers
accessoires liés à l'eau un cabanon, ses terrasses de
cultures et son four à pain
En projets : des
cabanes en pierres sèches pour divers petits artisanats :
vannerie, confection des fromages ... une glacière et son bassin
de congélation une source aménagée.
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